Quelques faits surprenants sur les coquerelles
Coquerelles, cafards, cancrelats, ravets, babarottes, blattes. Tous ces mots désignent le même insecte. On dit aussi qu’on a le cafard quand on est triste. Cette expression a été popularisée par le poète français Charles Baudelaire (1821-1867), qui avait souvent le cafard.
Vedette de la chanson
La cucaracha est une chanson traditionnelle espagnole sur une coquerelle qui ne peut plus marcher. Au 19e siècle, elle a été reprise au Mexique par des révolutionnaires. Ils en ont alors changé les paroles pour se moquer de leur président, surnommé la Coquerelle à cause de ses sempiternelles lunettes noires.
J’ai perdu la tête…
Lorsqu’une coquerelle est décapitée, les neurones le long de son corps prennent le relais du cerveau. De plus, comme tous les insectes, elle respire grâce à ses stigmates, de petits trous sur son corps. Par contre, impossible de se nourrir. Elle meurt donc de faim après plusieurs semaines. La tête peut rester active plusieurs heures après la décapitation.
Une santé de fer
Dans leurs habitats très sales, les coquerelles côtoient un grand nombre de bactéries. Elles ont donc acquis des moyens de défense. Cela intéresse beaucoup les scientifiques. Dans les neurones de coquerelles, ils ont déjà découvert plusieurs molécules possiblement utiles contre des microbes résistants aux antibiotiques.
Haute gastronomie
En Asie du Sud-Est, on mange des coquerelles frites ou laquées. Ça goûterait le poulet ! En Chine, on trouve même des élevages de ces insectes destinés à la consommation.
le texe nous apprend beaucoup de chose sur les coquerelles que je ne savais pas avant.
super!